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Le mot de la metteuse en scène

DEA MATER

Les Matriarches

Y a-t-il une manière idéale de se battre pour nos idées ?

Dea Mater est un thriller dramatique et social. 

Evaëlle, journaliste, infiltre la secte DEA MATER. Mais est-ce vraiment pour écrire un article ou a-t-elle une autre idée en tête ? Elle rencontre des femmes d’âges et de parcours différents qui les ont toutes menées à intégrer cette secte matriarcale. Pourtant, leurs objectifs diffèrent et si certaines veulent la paix, d'autres cherchent la guerre... Alors, la révolution aura-t-elle lieu ? Ce sera au public de le décider en faisant un choix qui déterminera l’issue du spectacle.

Quel avenir nous réserve le vote du public ?

Représentations 2024 :

- Le 21 septembre à la MJC Théâtre de Colombes

- Le 22 novembre au Théâtre du Têtard à Marseille

Soutiens : CENTQUATRE-PARIS, Mairie de Joinville-Le-Pont, Collectif Associart, Théâtre des Cinq Diamants, La Curie

Dossier artistique

Écrit par Laëtitia Leroy

Mis en scène par Cécile Gallissaires, assistée de Julie Fidel

Avec Nadège Garnier, Sylvie Gortheau, Laëtitia Leroy, Jade Molinier, Daria Neverova, Johanne Ricard

Création lumière : Jacques Lainé

Création sonore : Alexis Vanderhaegen

Affiche : Lucie Hémard

Photos : Antoine Zerbini et Claire Louisin

DEA MATER en répétition

Le mot de la metteuse en scène

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Le mot de la
metteuse en scène

COMME UN CRI URGENT ET SANS FRONTIÈRE

Parce que la pièce Dea Mater de Laëtitia Leroy
est un texte percutant et frontal, qui aborde,
au travers de six femmes de tous âges, les
thèmes du féminisme, de la féminité et de la
maternité.
Parce que l’originalité de ce texte est de l’avoir
situé dans un matriarcat sectaire qui révèle le
monde patriarcal dans lequel nous baignons
sans même plus avoir conscience de sa violence.
Parce qu’il existe, entre l’autrice et la metteuse
en scène, une rencontre entre deux générations
confrontées aux mêmes problématiques de
femmes dans nos sociétés, comme : la femme doit passer par la maternité pour être reconnue en tant que telle.
Parce que c’est un sujet qui nous concerne toutes et tous, le texte ainsi que ma mise en scène incluent le public comme partie prenante de cette histoire.
C’est pour tout cela que je veux monter ce texte, faire résonner des mots, des corps, comme un cri urgent et sans frontière.

Le mot de la metteuse en scène

EXTRAIT

ADIEU MAMAN

EDITH-SIMONE : Maman, je te pardonne.
Je te pardonne de n’avoir jamais su être une
mère. Je te pardonne de m’avoir tant attendu,
tant espéré ; je te pardonne de m’avoir mis
tant de pression sur les épaules, de m’avoir dit
que j’avais un grand avenir, d’avoir cru que je
changerai le monde. Maman, je te pardonne de m’avoir hurlé dessus, de m’avoir dit que je n’étais rien, que je ne valais rien, d’avoir pensé que je n’irais nulle part. Je te pardonne d’avoir prié que je ne sois jamais née, je te pardonne d’avoir dit que je t’ai gâché la vie. [...] Je ne peux pas être une fille si je n’ai pas de mère qui sait être une mère. Je ne peux pas être une femme sans savoir ce que signifie être un homme. Je ne peux pas être humaine si l’être implique la haine.
Adieu maman, je deviens une ombre, un souvenir, une histoire à raconter.

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